Un Dieu ennemi de ce qui fait mal

Avec Jean-Baptiste, en ce moment, j’ai besoin de voir l’œuvre du Christ autour de moi. Je pense à cette localité de Dablo, dans mon pays natal, le Burkina Faso. Alors que le père Simon célébrait la messe, un groupe d’assaillants est entré dans l’église et a tiré sur les fidèles. Le père Simon, derrière l’autel, a tenté de protéger les servants de messe et a été abattu.

Malgré ces atrocités, il nous faut voir l’action de Dieu dans notre monde. Je reste impressionnée par cette communauté qui a tant souffert que les victimes renoncent à la vengeance et gardent l’espérance. L’Évangile de ce dimanche nous montre Jésus à l’œuvre. Est-il celui qui vient nous libérer du mal ? Jésus nous montre que le salut du monde avance chaque fois que le mal recule, y compris le mal physique. Dieu est fidèle à ses promesses envers les hommes, sa parole accomplit ce qu’il dit : les boiteux marchent, les aveugles voient… Jésus est venu sauver l’homme souffrant et désespéré. Jésus est le vrai thérapeute qui vient vers l’homme pour lui accorder une vie nouvelle.

Il est le Dieu ennemi de ce qui fait mal à l’homme. Il est venu pour les faibles, les laissés-pour-compte, et c’est à ceux-là que la Bonne Nouvelle est annoncée. Faisons-nous petits devant Dieu et laissons-le conduire et guérir notre vie. Nous sommes invités à témoigner de cette certitude. Si nous lui faisons confiance, il viendra toujours nous soulager. Rien n’est impossible pour lui. Nous devons témoigner de la certitude que nous portons dans nos cœurs : que la force de l’Esprit nous habite et nous établit dans la joie malgré les détresses qui traversent notre monde. Prenons la résolution de prier tout au long de cette journée pour une personne qui souffre ou qui traverse des moments difficiles.