« Tous prophètes... certes!... personnellement j'ai de plus en plus de peine cette année à discerner où se trouve Dieu dans notre Eglise et dans notre société. Si vous pouviez nous éclairer... »

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Sonia - 10 décembre 2019 - 21:24

« Ce sont les faibles, les petits, les exclus qui perçoivent le mieux l’avenir qu’il faut rêver pour le réaliser. Ce sont eux qu’il faut écouter, ce sont eux qui prophétisent le mieux.
Et pour devenir prophète de sa propre vie il faut oser aller à la rencontre du faible, du petit qui est en soi pour se laisser consoler, devenir prophète de sa propre vie, maniant tour à tour les actes, la patience et le repos, l'écoute, la parole et le silence, les rencontres et la solitude, jonglant entre les rires moqueurs et ridicules et les rires simples et naïfs, les rires jaunes, les rires à gorge déployée, et les rires intérieurs, et trouver la juste joie du (juste) justifié et ajusté... »

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& - 10 décembre 2019 - 20:09

« Précision pour le chant :
A la fin du chant tel qu'il s'affiche à l'écran, il faut cliquez sur l'espèce de flèche (un grand V élargi) pour avoir la suite (si non il manque un couplet). »

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Gilou - 10 décembre 2019 - 19:01

« Je n'ai pas trouvé les paroles du chant de ce jour dans le site de "Avent dans la Ville". Pour les avoir il suffit simplement de taper dans la recherche du Web : paroles du chant "préparez à travers le désert". C'est très simple ! Et à chaque fois quand on cherche les paroles d'un chant, on opère de la même façon.

»

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Gilou - 10 décembre 2019 - 18:08

« alors si je comprends bien, vous nous dite ma sœur que syndicaliste ! je serai prophète ! ;-) merci de cet encouragement et joyeux Avent :-) »

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catherine herrero - 10 décembre 2019 - 17:34

« Peut-on dire que les choses ont vraiment changé dans les pays où vivaient Gandhi, Mandela, Martin Luther King ? Ils ont porté des paroles de sagesse et d'apaisement pour une évolution du milieu dans lequel ils vivaient, non dénuées de sens politique. Et actuellement ? Sans doute faudrait-il que d'autres "prophètes" se lèvent pour faire taire les armes, les violences faites aux faibles (les femmes - les enfants…), le rejet de ceux qui ne partagent pas la même couleur de peau, les mêmes idées, la même religion. Notre Dieu est "le Dieu de l'impossible" : alors demandons- lui Son aide pour faire notre "part de colibri"...... jusqu'à en mourir ? »

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mahona - 10 décembre 2019 - 15:09

« Merci soeur Marie,
Vous entendre me réjouis tellement de l'amour vérité du Christ qui vous habite et nous rapproche les uns les autres ! »

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Lorraine - 10 décembre 2019 - 14:36

« Juste un aparté pour signaler la réponse que je viens de faire à Denise pour sa question du 8-12. Peut-être que ça peut intéresser d'autres retraitants.
Par ailleurs pour répondre à "Zazou" dans le commentaire ci-dessous, le chant de la semaine dernière nous est parvenu dans un mail à part.
Cordialement. »

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Gilou - 10 décembre 2019 - 12:58

« Merci pour cette belle préparation à l'Avent. Je la suis depuis des années, c'est toujours une lumière dans ma vie, les prédicateurs apportent chacun un éclairage différent, c'est très enrichissant. Juste une petite remarque: je trouve la navigation du site difficile cette année. L'office des laudes ne se déroule pas dans l'ordre, je ne trouve pas toujours le calendrier de l'Avent, et aujourd'hui je ne peux pas ,écouter le nouveau chant. J'ai sans doute moins de facilités sur Internet que les jeunes frères concepteurs! »

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zazou - 10 décembre 2019 - 11:57

« bonjour à tous
J'aime les méditations j'aime aussi la prière mais je n'ai pas de son pour ces prières pourquoi??pourriez-vous m'expliquer ?? merci »

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hervé Annie - 10 décembre 2019 - 10:11

« Votre méditation, Sœur Claire Marie, m'interpelle et me dirige vers la prière du Père Lebret. Pour être prophète, ne faut-il pas être un peu fou ?
Bonne journée de Vie à toutes et tous ! Isabelle.

Ô Dieu, envoie-nous des fous,
Qui s’engagent à fond,
Qui aiment autrement qu’en paroles,
Qui se donnent pour de vrai et jusqu’au bout.
Il nous faut des fous,
Des déraisonnables,
Des passionnés,
Capables de sauter dans l’insécurité:
L’inconnu toujours plus béant de la pauvreté.
Il nous faut des fous du présent,
Épris de vie simple, amants de la paix,
Purs de compromission, décidés à ne jamais trahir,
Méprisant leur propre vie,
Capables d’accepter n’importe quelle tâche,
De partir n’importe où :
A la fois libres et obéissants,
Spontanés et tenaces,
Doux et forts.
Dieu envoie-nous des fous.
Père Louis-Joseph Lebret (1897 – 1966)
»

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Isabelle - 10 décembre 2019 - 10:31

« Oui, je suis d'accord, personne n'aime les prophètes de malheur, les oiseaux de mauvais augure. On préfère entendre des paroles douces et réconfortantes, du style ; "ce n'est pas si grave, ça va s'arranger " (tout seul ?). C'est vrai que quand on ne sait pas comment réagir, ou quand le problème nous dépasse, on préfère minimiser. C'est bien ce qui s'est passé après Tchernobyl et Fukushima. Parce que savoir quelque chose n'implique pas automatiquement de le croire ((en tirer les conséquences), bref, casser le thermomètre, couper la tête aux porteurs de mauvaises nouvelles est la réaction première.
Dans l'Evangile de Mathieu, Jésus, souvent, n'y va pas par quatre chemins, ses avertissements sont vigoureux. J'ai été frappé de voir que beaucoup s'en indignent : "quoi, le doux Jésus miséricordieux, lancer ces anathèmes ? je ne peux pas y croire". Mais Jésus veut notre bien : il vaut mieux être réveillé par des paroles dures que par une catastrophe issue d'une situation qu'on n'a pas voulu voir à temps. Je pense par exemple à l'évangile de la tour de Siloé . Jésus dit : "les victimes n'étaient pas plus coupables que tout le monde, mais vous, si vous ne vous convertissez pas, vous périrez de même^. Autrement dit, : "occupez vous de ce qui vous regarde, de ce qui dépend de vous, de ce que vous pouvez éviter".
Car c'est l'essentiel : ne pas contribuer au mal, ne pas en être un vecteur pour les autres. Vous vous rappelez l'effondrement de l'immeuble de confection textile au Pakistan,; qui a fait plus d'un millier de victimes, ou bien celui des deux immeubles de Marseille. Qui était coupable ? Les malheureuses victimes, ou bien les autorités responsables qui par laxisme, ont laisser perdurer un état de choses visiblement dangereux ?
Le christianisme n'est pas une religion de fatalité . Oui, il y a des malheurs inévitables, mais non, on ne peut pas tout mettre sur le dos d'un mauvais karma.. Ce qui entraine la nécessité d'assumer nos responsabilités, pour nous et pour les autres (ni cynisme, ni idéalisme, mais réalisme).. Conversion = présence au monde. »

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antoinette - 10 décembre 2019 - 10:32

« Merci ma sœur et bravo. Votre parole est juste, claire, pertinente et d'actualité. Merci. Oh oui si seulement le monde était à l'écoute du faible et du petit ! Quel monde de rêve. A chacun de faire ce quil peut comme il peut. On n'imagine pas toujours ce qu'une petite action peut entraîner derriere. A chacun de s'y mettre. Soyez bénie »

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Caroline - 10 décembre 2019 - 9:44

«
Prière de Saint François
Auteur : Saint François d'Assise

Seigneur, faites de moi
un instrument de paix.
Là où est la haine, que je mette l'amour.
Là où est l'offense, que je mette le pardon.
Là où est la division, que je mette l'union.
Là où est l'erreur, que je mette la vérité.
Là où est le doute, que je mette la foi.
Là où est le désespoir, que je mette l'espérance.
Là où sont les ténèbres, que je mette la lumière.
Là où est la tristesse, que je mette la joie.
Faites, Seigneur,
que je ne cherche pas tant
d'être consolé que de consoler,
d'être compris que de comprendre,
d'être aimé que d'aimer.
Parce que c'est en donnant
que l'on reçoit.
En pardonnant que l'on obtient le pardon.
En mourant que l'on ressuscite à l'éternelle Vie.
»

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partage - 10 décembre 2019 - 10:32

« Il y a encore beaucoup à changer… dans notre société et notre monde… et combien plus encore dans notre Eglise où règnent encore le machisme, le cléricalisme, l'appât du pouvoir et du prestige… Et où, lorsque vous dénoncez le comportement inapproprié et déviant d'un clerc, vous passez parfois pour une affabulatrice, où pire, on vous fait comprendre que "vous êtes bien une bonne femme ; toujours à vous plaindre !..."
J'ai travaillé pendant 16 ans avec bonheur comme agent pastoral dans une paroisse. Jusqu'à ce que mon deuxième curé soit remplacé par un troisième, celui qui est encore là actuellement, de qui j'ai subi harcèlement moral et humiliations. A bout de forces au bout de 3 années à tenter de comprendre sa façon de fonctionner, à remettre en cause tous les acquis que j'avais eu durant les 16 ans qui avaient précédé sa venue, à douter, à force de m'entendre dire que je ne savais rien, que lui seul avait la vérité… j'ai demandé une rupture conventionnelle de contrat de travail, pour ne pas provoquer le scandale ou risquer de mettre en danger ma paroisse… Ceux avec qui j'avais collaboré pendant les 16 années de joie, avant que ce prêtre arrive, m'ont très peu soutenu, voire même pas du tout lorsque, après être partie, j'ai expliqué la raison de mon départ, mettant clairement en doute mes paroles. Certains ne me parlent plus… Certains m'évitent. Certains pensent que "j'ai fait mon choix" et qu'alors, il n'y a rien à regretter… J'ai dénoncé les faits dès la première année auprès des services diocésains référents… sans être nullement entendue, et l'année de mon départ, au vicaire épiscopal chargé de notre secteur, au vicaire général et à l'évêque, sans plus de soutien. Cela fait un an que je suis partie. Personne, au niveau des autorités diocésaines, n'a pris de nouvelles de moi… J'aime mon Eglise : celle des témoins d'hier et d'aujourd'hui, prophètes de tous les temps : elle m'a conduite, dans l'Esprit, jusqu'au Dieu de Jésus. Mais comme je voudrais que l'église-institution se convertisse ! Seigneur, prends pitié. Et que ton Règne arrive ! »

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Isabelle DROZ - 10 décembre 2019 - 10:32

« Ridiculisé Jonas? Peut-être. Mais il n'est pas ridicule. Je le trouve touchant, ce prophète, et très clairvoyant dans son erreur même, car pourquoi a-t-il fui? J'ai fui, dit-il à Dieu, "car je savais que tu es un Dieu compatissant et miséricordieux, lent à la colère et riche en bonté, et qui te repens du mal" (Jon 4, 2). Ce n'est pas ridicule cela, c'est même tout le contraire. Jonas sait la bonté du Seigneur, sait que Dieu aura pitié, et il a raison! C'est Dieu lui-même qui le dit : "Tu as pitié du ricin [...] Et moi, je n'aurais pas pitié de Ninive, la grande ville, dans laquelle se trouvent plus de cent vingt mille hommes qui ne savent pas distinguer leur droite de leur gauche, et des animaux en grand nombre !" (Jon 4, 10 11).
Le texte s'arrête sur ces mots. La réaction de Jonas ne nous est pas donnée. Peut-être parce que tout a été dit alors. Le texte nous laisse à méditer sur la bonté de Dieu, sa miséricorde. Un Dieu qui donne la vie. Cela, Jonas le sait intimement. Dans le ventre du poisson, dans sa détresse, "du séjour des morts", Jonas a crié vers Dieu : "et tu as entendu ma voix" (Jon 2, 2), "tu m'as fait remonter vivant de la fosse" (Jon 2, 6), dit-il. "Le salut vient du Seigneur" dit-il encore, (Jon 2, 9). Celui qui sauve, c'est Dieu. Jonas le sait, et le dit.
A ces mots, Dieu parle au poisson qui relâche Jonas sur la rive. Et Jonas obéit, part porter la parole de Dieu à Ninive. Il a beau annoncer la destruction, il sait bien, lui, que ses paroles sont des paroles de vie. Des paroles dites pour que s'ouvrent les yeux, dites pour sauver. S'il désapprouve la mansuétude de Dieu à l'égard des ninivites, il n'en demeure pas moins que Jonas sait qui est Dieu. Le sait dans sa chair, lui que Dieu a sauvé, lui dont les yeux se sont ouverts. Lui qui ne fait qu'un, qui fait chair, avec ces paroles qu'il est venu proclamer. N'est-ce pas là la marque véritable du prophète? »

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Audrey - 10 décembre 2019 - 9:01

« Merci sr Marie-Claire ,
Ce sont les intentions que je prie tout les jours avec le rosaire , en compagnie de Notre Dame , aussi nous parlons tant de la miséricorde , Jésus nous montre le Père dans sa miséricorde , quand cela touche les autres(malheurs) , on se sent à l'abri
mais quand un jour cela nous touche , or cela nous touche , car les ressources
sont pour tous les mêmes , on se dispute la meilleur part .des prophètes de malheurs hélas existent encore , ce sont ceux qui au lieu de réconcilier , font
l'inverse , faisant de la miséricorde des moyens de gloriole de découragement et qui prennent le Nom de Jésus pour mentir.
Or la ressource du Père c'est qu'IL compte sur nous pour aussi être dans cette miséricorde divine , afin de vivre la véritable unité , le chemin est long
pour vivre une réconciliation , et enfin trouver la paix du Christ qui surpasse
tout ,vivre la fidélité dans la justice , c'est l'amour qui triomphe et qui rends
possible la vérité de La Parole de Dieu .La samaritaine , va chercher de l'eau (sourire ) une chanson apprise enfant qui me revient , Jésus est toujours là ;Il
attends ..La conversions des coeurs , une rencontre qui transforme tout les possibles de Dieu.Béni soit celui qui vient au Nom du Seigneur .
Un trèfle à quatre feuilles , c'est l'offrir à ceux qui en ont besoin.C'est Une seule Trinité ... »

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fred - 10 décembre 2019 - 9:01